( 25 juin, 2012 )
Toile de fond
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Je nais sous le pinceau de la mélancolie
Silence intérieur de mes battements de cœur
Je passe comme un sot à côté de ma vie
Du désir extérieur de quitter ma candeur
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Je vis sous le boisseau, attendant l’accalmie
Au rythme de la peur qui ronge mes ardeurs
Et je pleurs en ruisseau sur le sort de ma mie
Qui n’existe, rêveur, qu’en pensée sans saveur
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Je meurs dans le faisceau de ma sombre folie
Dans le temps des douceurs ou s’ouvre la douleur
D’une mort en sursaut, chemin de la survie
Tracé à travers l’heure à l’aube de mon bonheur
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Talengar, poète à ses heures perdues
( 24 juin, 2012 )
Sang l’autre
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Une douleur dans ma peau une erreur dans mon être
Je brûle d’un son qui ne devrait jamais naitre
J’ai mal dans cette chair, qui me souffle en silence
Une souffrance de glace qui toujours me lance
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Perdu dans le blizzard mon chemin disparait
Sans carte de mon enfer, je vis ma géhenne
Comme une longue plaine inondée par la haine
Pour que dans un gouffre immense je tire un trait
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Mourir de la main qui pourrait nous faire vivre
Oublier sa conscience dans le vent de givre
Se réveiller demain serait la solution
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Envahi par le doute et dilué dans le « ivre »
Alimenté par mes larmes de malédiction
Quand ce sont tes lames qui puisent mes étrons
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Talengar, poète à ses heures perdues
( 23 juin, 2012 )
L’été-nuit
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Dans l’ombre d’un pommier je reconnais l’été
Qui s’ouvre dans le noir de la plus courte nuit
Cette vue m’entraine sur les bords du Léthé
Ou je m’assomme dans des tourbillons d’ennuis
Car les pâturages finissent d’allaiter
Le nouvel arrivant, ce petit qui nous nuit
Qui oubliera bientôt sa boisson de lait-thé
Talengar, poète à ses heures perdues