( 24 mars, 2012 )
Éclaire du passé
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Au détour d’un ravin une voie s’offre à nous
C’est parfois un chemin qui mène vers l’impasse
Ou bien un raccourci qu’il faut suivre debout
Dans l’espoir d’un sursis dont la fin nous dépasse
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Le retour d’une main fait voler les tabous
De la peur de demain, angoisse de la masse
Qui retire à la vie la sève du redoux
Où s’annonce l’envie du regret qui trépasse
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Se choisir un destin quand s’ouvrent les remous
Sans esprit de devin dont l’avenir se lasse
C’est relancer son cri à l’assaut de la boue
Qui recouvre de lie nos souvenirs fugaces
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Talengar, poète à ses heures perdues
( 14 mars, 2012 )
Le Ballet fantôme
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Dans le souffle du vent, il glisse loin de toi
D’un sourire charmant, il fait naitre l’émoi
Comme ce souvenir qui accroche l’éclat
D’un instant de désir d’une vie d’ici-bas
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Dans la brise du temps se poursuit un combat
Pour un être vivant dont le cœur toujours bat
Histoire d’avenir qui nous ouvre la voie
D’un monde de désirs qui ont force de loi
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Un pas de revenant qui chasse le plaisir
De devenir l’amant d’un as qui fait mourir
Car malgré le talent ça fait toujours souffrir
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La marche des gagnants d’un degré fait fleurir
La tendresses de gens qui voudraient de ma foi
Dans l’union des sens qui agissent en moi
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Talengar, poète à ses heures perdues
( 8 mars, 2012 )
Abracadabra…
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Je voudrais en un mot souffler sur le monde
Transformer l’avenir en matin sans bombe
Traverser le terreau des idées fécondes
Être la vague qui renverse les tombes
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Je voudrais en un mot enflammer les ondes
Et remplir d’un trait la vie de chaque combe
Renverser le métro, la routine immonde
Pour sortir à jamais des catacombes
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Je voudrais que chaque jour soit meilleur qu’hier
Pour aller de l’avant au présent des tiers
C’est la potence éphémère de ma raison
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Qui voulait prendre les instants de la passion
Pour un requiem de grâce qui conquiert
L’auditoire en un mot qui veut crier: osons!
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Talengar, poète à ses heures perdues