( 6 mars, 2011 )
Simple appareil
Révélée à moitié dans un gaz
Fleur étoilée exposée au soleil
Tu es le présent du divin sommeil
Celui qui va au delà des cases
Perdue dans de volages nuages
Entourée par une blanche chaleur
Acceptes-tu de prendre ma barge
Pour te balader sur mes airs rêveurs
Talengar, poète à ses heures perdues
( 2 mars, 2011 )
Grève ferroviaire
Le talent d’une gare se trouve dans ses trains
Qui jouent de la cithare sur les rails du destin
Alternance de voie qui tracent leurs sillons
Pour perdre la foi des clients moribonds
Dans ce lieu de passage s’écoulent les rimes
De cent milles visages qui rêvent des cimes
Sifflet pour le départ, la machine est en marche
Guidée par les fêtards, cheminots à la tâche
L’idée du voyage s’ancre dans notre tête
Même si l’équipage ne sait dompter la bête
Incompétence sage ou désir d’énerver
Ceux qui tournent la page à l’envie d’arriver
Car l’importance au large est le temps de la quête
Qui donne ses gages à ce pauvre interprète
Talengar, poète à ses heures perdues