Cicatrices de vers
Cicatrices de vers
Brulure d’une année qui vient de s’achever
Dans la cendre rêvée de celui qui écrit
Et perdu dans un cri se lève l’enchainé
Lorsque tu me souris je te retrouve gris
Morsure de l’aimée qui ne veut se nommer
Dans les sombres pensées de celui qui me lit
Et vendu par l’envie je crève déchainé
Tourmenté dans l’oubli du chemin qui dévie
Gelures endurées lors des festivités
Dans l’ivresse passé chez celui qui se vit
Et reçu sans merci la sève déracinée
Recouvre de sa vie les plaies de l’insoumi
Talengar, poète à ses heures perdues