Oeuf de Colombe
Oeuf de Colombe
Dans le silence des instances de la nuit
Naissent les bruissements des pensées endormies
Ensommeillé mais reines, quand tonne l’heure
Elles dénudent leurs coroles en pleurent
Ces beautés fleuries qui jamais ne déclosent
Sonne le parfum vivifiant de la roses
Toujours dans l’écrin de leurs robes de satin
Qui s’égaillent d’un rire ou d’un éclat carmin
Dans la sombre douceur du lit de nos rêves
Germe un monde de fleurs qui s’emplit de sève
Mais que fuit le matin réel qui se lève
Vigueur de ce chemin suivit par le dormeur
Eternelle trêve dans l’esprit du penseur
C’est la frontière d’Eve et de son précurseur
Talengar, poète à ses heures perdues