( 15 septembre, 2010 )
Tempo corpo
Vibration de la peau qui transmet tous les sons
Dans un rythme de dos qui enchaine les tons
Notre coeur se débat en devenant tambour
Lorsque nait des ébats la musique d’amour
Pincement de nos sens aux harmonies des cordes
Lorsque glissent les doigts aliénés à notre ode
Harpe qui encense la scène du concert
Ou se trouve en émoi l’oreille qui nous sert
Dans un duo de chaleur les paroles répondent
A l’écho d’un labeur créant un bout de monde
Dans un nid mélodique, berceau de nouveaux rêves
Combattant du bonheur contre le jour qui lève
Par cet alambique de mélodie blonde
La percussion sans heurt, d’une sérénade onde
Talengar, poète à ses heures perdues
( 7 septembre, 2010 )
Jeu nocturne
Pousse sur la terre, enlace dans les cieux
Ouvre à la lumière la musique des dieux
Ambroisie de ma vie, excellence du cru
Qui dans mon harmonie exhale le surplus
Vigne de notre mer dresse toi sur les flots
Offre ton fruit amer à mon tendre bateau
Celui-ci fend la toile ou que mène sa route
Dans l’angoisse du voile attendu dans le doute
Première couverture image de début
Lance l’ouverture de ce noble rébus
Qui dans le commencement de lettre lié
Trahi le Verbe dont il se pense né
Talengar, poète à ses heures perdues
( 6 septembre, 2010 )
Duo versifié
Bâton de pensée qui frappe sur ma tête
Retrouve la cadence de ma vie, poète
Oublie de mes effort toutes aspérités
Pour sublimer la moelle des mots énoncés
Fouet de l’intellect qui pousse les idées
Découvre la souffrance de morosité
Celle qui nait dans la prison de nos fêtes
Quand un sourire devient bouches muettes
Douleur de création annonce de beauté
Grise ce doux tableau finement ombragé
Cette image se peint avec le sang versé
Révèle l’alchimie de l’être poétisé
Qui offre de sa vie, un geste sacrifié
Pour que s’impriment sa verve déracinée
Talengar, poète à ses heures perdues